Voici ma déception de la semaine : 7 ans après.

J’ai acheté Musso, j’ai lu Musso, mais je n’ai pas retrouvé Musso…

 

Pour la petite anecdote, sachez que mon surnom est TG.

TG, pour Tête de Gondole.

Parce que si vous me lancez dans une grande surface, je vais être irrémédiablement attirée par les articles en bout de rayon (les fameuses têtes de gondoles).

En alimentaire, ça peut être pas mal, parce qu’il y a souvent des prix de lots.

Mais en littérature, ça revient à dire que j’accumule les bouquins de Guillaume Musso (même combat pour Marc Lévy).

Je suis la risée de mes amis pour qui ces romans sont de la littérature de plage… mais je m’en fous !

Après tout, ne sommes-nous pas plusieurs milliers à tomber dans le panneau à chaque sortie ?

 

 

Quoi qu’il en soit, depuis quelques romans, j’ai une préférence très nette pour ceux de Guillaume Musso en comparatif avec son éternel rival, Marc Lévy.

Ce que j’aime chez Musso (et que j’ai d’ailleurs retrouvé dans les romans de Carlos Ruiz Zafon dont je vous parlais récemment), c’est le surnaturel.

Cette petite touche de magie et de mystère qui donne une dimension extraordinaire à ces romans.

 

J’avais dévoré son premier roman, Et Après…, où un homme avait le pouvoir de prédire la mort des gens.

Une nuit blanche pour venir à bout des centaines de pages.

 

J’avais pleuré avec Sauve-moi, cette histoire d’un couple franco-américain qui s’aime au premier regard et dont le destin est brisé par un terrible accident d’avion.

Enfin… c’est ce qu’on croit !

 

Il y a souvent des anges, des forces spirituelles, des retours dans le temps…

Mais avec son dernier opus, 7 ans après, il n’y a rien de tout ça.

 

L’histoire ?

Un couple de parents divorcés forcé d’unir leurs forces pour partir à la recherche de leur adolescent disparu.

De New-York à Paris, de Paris à Ipanema, nous suivons la piste du kidnaping qui n’en est pas un, l’intrigue menée par deux officiers de police séparés par des milliers de kilomètres et la réconciliation forcée de deux être qui avaient fini par se détester.

Il s’agit d’un roman plutôt policier dans la lignée d’un Harlan Coben.

La signature de Musso tient tout de même au fait que l’intrigue se situe en France et aux Etats-Unis.

C’est souvent le cas dans ses romans : ses patries de coeur font partie intégrante de la vie des personnages.

 

Mais point de surnaturel, de faits inexpliqués, de grand point d’interrogation.

Il n’y a pas la magie que j’aime tant dans ses romans.

 

Pour prendre la relève, comptons sur Marc Lévy, dont le nouveau roman est sorti quelques jours avant celui de Guillaume Musso et dont je vous parle très vite (il me reste 60 pages…).

 

Et vous Musso, vous l’aimez, vous le détestez, vous le lisez ?