Cette petite séance de film de poulette s’annonçait pleine de rires, de vannes et de répliques cultes…

Et pourtant, j’ai passé la majeure partie du film en larmes, le kleenex coincé entre les doigts, les sanglots impossibles à contrôler…

Je suis ressortie de la salle les yeux bouffis cachés derrière mes lunettes de soleil, honteuse de ne pas être dans l’état de joie et de bonne humeur des autres spectateurs…

Comment expliquer que certains films, même les plus drôles, rappellent des tranches de vie et des souvenirs douloureux de notre vécu ?

Ces deux minettes parties de rien qui espèrent intégrer les paillettes parisiennes…

Une fille qui renie son père pour être acceptée par de parfaites inconnues…

Une autre qui croit les jolies paroles d’un homme riche et séduisant en étant persuadée qu’il l’aime pour ce qu’elle est réellement…

Tous ces moments qui sont le reflet de souffrances passées…

J’ai également souri, la prof de gym est absolument démente, mais Tout ce qui brille reflète un peu trop mon vécu pour que je sois en mesure d’en rire pleinement.