Il y a quelques jours, je vous présentais le Club Jet Tours Lanzarote dans lequel nous avons séjourné une semaine.

Il est temps de vous parler plus précisément de cette île sauvage qui fait partie de l’Archipel des Canaries.

Petit rappel pratique : les Canaries sont des îles espagnoles, la carte d’identité française suffit donc pour s’y rendre.

La durée de vol est de 3h30 depuis Paris.

La climat y est doux toute l’année, mais Lanzarote est une des îles les plus venteuses.

Ça a été flagrant dès notre arrivée et nous avons appris que le vent fait partie de l’histoire de l’île. Il souffle tout le temps (et parfois heureusement car il ferait vraiment trop chaud).

La présence constante des alisés (vents qui soufflent du nord-est vers le sud-ouest) a dessiné en partie les reliefs de Lanzarote et est déterminant dans le quotidien des habitants.

La construction des maisons mais également l’implantation de la végétation (les vignes sont par exemple protégées par des petits murets de pierre pour les protéger tout en laissant passer un peu d’air) prennent en compte les courants du vent.

Mais ce qui marque réellement quand on atterrit, c’est cette sensation d’être sur la Lune.

J’ai eu la chance de faire de beaux et lointains voyages, mais je n’avais encore jamais vu un tel paysage.

Lanzarote est une île volcanique, mais surtout, elle a été littéralement rasée par les coulées de lave…

En 1730, la terre s’ouvrit en deux à Timanfaya et une énorme montage surgit.

Le premier volcan voyait le jour et l’île a subit des éruptions volcaniques pendant 6 ans.

Des dizaines de volcans sortirent de terre et près du quart de l’île a été totalement recouvert de lave.

Aujourd’hui encore, plus de 200 ans après, les vestiges sont palpables : la terre est totalement infertiles, le parc national de Timanfaya est une mer de lave qui a durcit au fil des sièges, et à certains endroits la terre est encore chaude de plus de 100 degrés en creusant à peine.

Quand on s’y balade et que le guides nous parlent des témoignages de l’époque, des écrits qui avaient été rédigés, ce sont des images d’enfer qui viennent à l’esprit.

On se sent véritablement petits, tellement insignifiants par rapport à ce qui s’est passé et se passe peut-être encore « là-dessous ».

Si vous prévoyez un séjour à Lanzarote, je vous recommande vraiment de quitter votre transat une journée ou deux pour partir visiter l’île.

Soit dans le cadre d’une excursion comme nous avons pu la faire, soit en louant une voiture (les routes sont fabuleuses !), mais il vous faut véritablement partir en vadrouille : vous en prendrez plein les yeux !

Et l’ile est relativement petite, vous pouvez totalement faire un mix découverte / farniente 😉

Avant notre projet de voyage à Lanzarote, nous n’avions jamais entendu parler de César Manrique. C’est pourtant une personnalité incontournable pour l’île.

Originaire de Lanzarote, cet artiste sculpteur – peintre et architecte a apporté son regard et a marqué définitivement le paysage de l’île.

Après des décennies à l’étranger pour développer son art, il est revenu s’installer sur l’île et a laissé son empreinte un peu partout.

Je n’ai pas fait l’excursion complète le concernant, mais j’ai véritablement envie d’y retourner pour visiter ces créations.

Son action la plus emblématique a été de vouloir protéger son île et d’épargner son côté sauvage.

Il a notamment contribué à ce que toutes les constructions soient blanches, avec des volets verts, violets ou noirs et que les bâtiments ne dépassent pas 2 étages.

Il a également mis en place des mesures contre le tourisme de masse et refusait de voir l’île défigurée (pour exemple, les panneaux publicitaires sont interdits au bord des routes).

Mais il a également observé les terres, les coulées de lave, les vestiges de ces éruptions, pour en faire des atouts et des lieux de résidence. Sa première maison est d’ailleurs devenues sa fondation et elle a été construite dans une bulle de lave.

Je vous recommande vraiment de partir sur ses traces.

En commençant cet article, je ne savais pas vraiment comment mettre des mots sur ce que j’ai ressenti.

Ce n’est pas palpable, pas concret…

C’est plus comme un énorme respect pour la nature et la terre qui nous accueille.

Et vous pouvez aller jeter un oeil à ma story permanente Lanzarote sur Instagram pour le côté plus fun de l’aventure 😉