Je l’attendais depuis tellement longtemps…

La semaine dernière, j’ai fait un bond dans le temps.

Je me souviens avoir attendu le facteur sur le trottoir lors de chaque sortie des Harry Potter.

Une enfant qui trépignait d’impatience et un facteur mort de rire (et qui allait certainement en voir d’autres toute la matinée).

Une fois mon sésame dans le sac, je filais à la fac ou au boulot en fonction de l’année de sortie et je me perdais dans les aventures du plus craquant des sorciers.

3 – 4 jours dans ma bulle, le nez rivé dans un bouquin qui pesait parfois un demi kilo, me cognant contre les gens dans la rue, oubliant la sortie de métro et coupant tout contact avec le monde extérieur.

 

Pour combler le manque entre les différents tomes, je me gavais d’articles dérivés.

Les séances de ciné en avant-première, les films en DVD, les forums dédiés qui refaisaient le monde et même mon mémoire de fin d’études sur la création d’un parc à thème Harry Potter.

J’ai même créé un jeu de toc inspiré de l’univers Harry Potter (jeu de société absolument canon et trop peu connu) et me suis envolée avec Kaki pour visiter les studios Harry Potter de Londres.

 

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J’ai aussi constitué une petite collection de précieux…

Ces reliques qui me plongent le temps d’un instant dans ce monde totalement envoûtant.

 

Et puis Harry a grandi…

Et moi aussi…

Mais l’auteure a eu pitié des pauvres fans que nous sommes et un nouvel opus a vu le jour il y a quelques semaines (pour la version française).

 

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Harry Potter et l’enfant maudit, le tome 8 de la saga en version pièce de théâtre.

Alors j’ai tout lu sur Internet avant même d’avoir reçu le bouquin : les grands déçus qui trouvent l’histoire plate et les personnages sans intérêt et les grands amoureux qui ont adoré.

Je suis plutôt dans la seconde catégorie…

Fan un jour, fan toujours !!!

 

Je ne vous dévoilerai rien de l’intrigue.

Sachez simplement que cette histoire se passe une bonne décennie après la fin du tome 7.

Harry Potter et Ginnie Weasley sont parents de 3 enfants en âge d’aller à Poudlard : James (du nom du père d’Harry), Lilly (du nom de sa mère) et Albus Severus (du nom des 2 héros décédés Albus Dumbledore et Severus Rogue).

L’intrigue de cette pièce de théâtre tourne autour de ce fils, qui a rejoint la maison des Serpentard (contrairement aux « gentils » de la saga qui sont plutôt chez Gryffondor), son amitié avec Scorpius Malefoy (le fils de l’ennemi juré de Harry), et ses conflits avec son père, le « Sauveur ».

 

Très honnêtement, j’ai tout aimé.

Au départ, le format pièce de théâtre m’a un peu déstabilisée et finalement il ne permet pas une réelle densité dans l’histoire.

Mais j’ai adoré l’intrigue, les personnages, les retours en arrière, la fin.

Même si réellement je pense que cette histoire méritait d’être romancée et approfondie.

 

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Je n’ai qu’une hâte…

Que Marcel soit un peu plus grand pour que je lui fasse vivre les aventures de Harry à son tour.

En attendant, je vais me ruer au cinéma pour voir Les Animaux Fantastiques en salle le 16 novembre.

 


Les Animaux fantastiques