Ce matin je prends enfin le temps d’ouvrir mon Elle, je le feuillète, je corne des pages et je tombe sur la page 80…

L’histoire de Francine, au Burundi, « pour la punir de ne pas lui donner de fils, son deuxième mari lui a coupé les bras avec une machette ».

J’en ai le souffle coupé, la nausée m’empêche de respirer.

Mais OÙ VA T’ON ??? Mais qu’est ce que ce monde ? QUI sont ces hommes capables des pires atrocités envers leurs épouses, leurs soeurs, leurs mères ???

Je suis atterrée.

Ils se cachent derrière leur religion, leur tradition, les coutumes de leur pays… Mais RIEN, aucun Dieu, aucune autorité, aucun sage ne peut cautionner une telle barbarie.

Et Sakineh dont on parle tant, condamnée à la lapidation, coupable d’avoir aimé un homme…

Coupable d’avoir aimé ???

Comment imaginer assister à l’exécution d’une femme, dont le corps est enterré jusqu’au coup, et qui recevra des dizaines, des centaines de pierres sur le visage et le crâne jusqu’à ce que la mort l’emporte ?

Comment imaginer faire subir à un être humain de telles horreurs ?

Une haine profonde s’emparre de moi… Un dégoût pour tous ces hommes, comme depuis peu en Arabie Saoudite, qui briment leurs femmes, les surveillent, les contraignent à suivre les règles établies… LEURS règles, des lois faites pour les hommes, par les hommes.

Mais de quoi ont-ils peur ?

Que craignent-ils de ces femmes qui sont pourtant à l’origine de bien des bonheurs, dont le fait de leur donner des enfants…

Je suis certainement pleine de naïveté quant aux croyances de ces peuples, mais je suis profondément écoeurée.

Cliquez sur la photo pour découvrir la lettre sublime adressée à Sakineh par Rafael.